Publié le : 23 décembre 20193 mins de lecture

La France est le pays du vin par excellence, et offre donc une variété importante de terroirs. L’un des plus renommés est celui du Beaujolais, produit comme son nom l’indique sur les flancs des monts Beaujolais. Les principaux cépages sont le gamay pour les vins rouges et le chardonnay pour les vins blancs.

Le gamay noir à jus blanc, cépage du Beaujolais par excellence

Parmi les différents cépages du Beaujolais, le gamay noir est celui qui en est le plus indissociable. Il est tristement célèbre pour avoir été banni de Bourgogne par un édit du duc Philippe le Hardi. Malgré tout, ce cépage a encore été largement cultivé par la suite dans d’autres terroirs, notamment celui du Beaujolais dont il fait aujourd’hui la renommée. Ce cépage rare sur le plan international recouvre en tout 35000 ha dont 30000 ha plantés en France. Parmi ceux-ci, environ 22000 ha sont dédiés au Beaujolais. Le vignoble du Beaujolais s’étale du nord au sud entre Mâcon et Lyon. Il est considéré par les connaisseurs comme étant « le plus sensuel des vignobles ». C’est sur ces terroirs que le gamay noir parvient à exprimer son plein potentiel en donnant naissance aux vins rosés et rouges mondialement connus du Beaujolais.

Le chardonnay, âme des vins blancs du Beaujolais

Ce cépage blanc français fait également partie des cépages du Beaujolais. Produit à l’origine dans les terroirs de Bourgogne, il est aujourd’hui un cépage beaucoup plus représenté mondialement que le gamay noir. Il est cultivé dans toute l’Europe, sur le continent américain, en Afrique du Sud, et même en Australie et en Nouvelle-Zélande. En France, le chardonnay est cultivé sur près de 30000 ha dont une partie dans le vignoble du Beaujolais. Les grappes dorées de ce cépage, dont la teneur en sucre est riche, sont à l’origine des vins blancs du Beaujolais. Ils sont moins répandus que les vins rouges et rosés, constituant 3% de la production totale, mais sont tout aussi fameux.

Les autres cépages

Des cépages dits accessoires sont autorisés dans de faibles proportions lors de l’encépagement du vignoble du Beaujolais, à raison de 10% tout au plus. Il s’agit entre autres du gamay de Bouze ou du gamay de Chaudenay. On peut citer d’autres cépages du Beaujolais comme le pinot gris, le pinot noir, l’aligoté ou le melon, autorisés par la législation à de faibles proportions et uniquement en mélange de plants dans les vignes.